Retour sur le conseil communal du 30 juin 2025

Retrouvez les interventions de nos conseillers et conseillères au Conseil Communal de ce 30 juin 2025 !

Publié le 01 jui 25

Sécurité et bien être 

- Nuisances sonores : entendre les habitants du centre-ville

Le conseil communal a débuté avec l’interpellation citoyenne d’un habitant du centre-ville dénonçant la multiplication des nuisances, principalement sonores. Il n’est clairement pas seul. Les riverains, notamment autour du parc Henrion, de la rue des Augustins et des rues avoisinant la Grand-Place, expriment très fréquemment des préoccupations croissantes concernant les nuisances. Les interpellations sur ce sujet deviennent fréquentes, surtout durant l’été avec les nombreuses activités, comme Huy les Bains, où le volume de musique est souvent trop élevé. Bien que les habitants comprennent qu’une ville dynamique rime avec bruit, il est crucial de trouver un équilibre. Les règles existantes devraient être évaluées et très certainement renforcées, en collaboration avec les organisateurs d’événements, afin de rendre la Ville agréable à vivre, tant pour les habitants que pour les touristes et les fêtards. 

Baisser le volume durant Huy les Bains et envisager de nouveaux emplacements pour les futures éditions sont en particulier à considérer. Si Huy en Commun veut une ville festive, il est tout aussi essentiel que tous les Hutois puissent profiter d’un sommeil paisible.

- Dangerosité du promontoire de l’esplanade Batta

Avec la chaleur estivale, une scène particulièrement risquée s’est déroulée le week-end dernier: des personnes se sont rafraîchies dans la Meuse en sautant depuis le promontoire triangulaire de l’esplanade Batta. Ces sauts sont évidemment extrêmement dangereux puisque les plongeurs passent à quelques centimètres du bord. Sans compter l’exemple que cela peut donner à d’autres qui pourraient imiter ce comportement, comme des enfants. Face à ce risque, nos conseillers communaux, par la voix de Rodrigue Demeuse, ont demandé ce que le Collège allait mettre en place pour éviter de tels comportements à l’avenir. Malheureusement, aucune réponse concrète n’a pu être apportée, mais le Bourgmestre a indiqué qu’il serait attentif au problème.

- Sécurité et propreté rue de l’Image

Les riverains de la rue de l’Image font face à une réalité de plus en plus difficile. 

Ils signalent la présence fréquente de déchets sauvages, de véhicules stationnés illégalement et de toxicomanes ainsi que de dealers dans le quartier. Cette situation est non seulement ingérable pour les habitants, mais elle ternit également l’image de l’hyper centre-ville. Rodrigue Demeuse a donc demandé au collège s’il était au courant de ces problèmes et quelles mesures il envisageait de prendre pour les résoudre. En réponse, le collège a indiqué qu’il y réserverait une attention particulière. 

Nos conseillers suivront la situation de près. 

- L'avenir du rond-point Pont Baudouin

A l’entrée ou la sortie du pont Baudouin, s’érige aujourd'hui un triste socle. Nos conseillers ont demandé au Collège quel projet et quel délai il se donne pour rendre ce nouveau rond-point plus fini. C’est l'occasion de souligner les efforts réalisés  ces 15 derniers jours en floraisons et aménagement vert. D'après le bourgmestre, c’est bientôt le retour du cube, par ailleurs un budget de 30 000 euros est consacré à de l’art en ville. We will see. 

- Un passage pour piétons arc-en-ciel (pas pour tout de suite)

Depuis 1978, le drapeau arc-en-ciel est le symbole qui représente la communauté LGBTQIA+. Il évoque la paix, la diversité et l’harmonie mais également les nombreux combats menés par cette communauté en Belgique et à travers le monde pour faire valoir ses droits.

La commune de Huy a toujours été attentive à la diversité et à l’inclusion et porte une attention particulière aux publics les plus fragiles.

Mais pourquoi ne pas afficher ces couleurs pendant toute l’année ? En cette semaine de la liberté, Sandrina Gaillard a donc proposé de créer un passage piéton aux couleurs du Rainbow Flag à proximité de la grand-place et/ou du centre culturel, bien entendu en concertation avec les services techniques et la police quant au choix du lieu et des techniques utilisées. Le bourgmestre n’a pas semblé très intéressé par cette proposition. Le collège doit encore prendre position. 

- Circulation rue de la Motte 

Vu les problèmes de circulation et de sécurité rue de la Motte lors des événements du Château Springuel, des tests de sens unique ont eu lieu. Sandrina Gaillard a interrogé le Collège à ce sujet. Les tests ont été positifs et vont être répétés comme lors des festivités de la fête de la Cerise. Le collège a été plus loin en annulant des événements organisés au Château ce qui devrait diminuer la pression sur ce quartier.

- Fresque Place des Italiens 

Il y a un an, Sandrina Gaillard interrogeait le Collège sur le piteux état de la fresque murale de la Place des Italiens. Elle avait été inaugurée en 1996 pour commémorer le 50eme anniversaire de l’arrivée des italien.ne.s. Le collège nous avait indiqué qu’une nouvelle œuvre serait installée, avec également un subside pour un nouvel éclairage.

A un an des 80 ans de l'accord du charbon belgo-italien de 1946. Où en est-on ?

Un appel aux artistes devrait être lancé en août/Septembre pour une installation en juin 2026 avec un nouvel éclairage de la Place des Italiens.

- Aménagement des abord de la piscine et travaux au CPAS

Les travaux de la piscine étant terminés, Sandrina Gaillard a interrogé sur le futur de la zone enherbée jouxtant la terrasse minérale de la piscine extérieure. Une partie devrait être allouée aux utilisateurs de la piscine extérieure comme l’avait d’ailleurs proposé Sandrina Gaillard lors du conseil d’administration de la régie sportive. L’autre partie appartenant à la Ville sera de nouveau en zone fauchage tardif. 

Huy en commun à également interpeller  le Collège sur le retard du début des travaux de l’ancien CPAS porte des Maillets. Avec plusieurs mois de retard, les travaux devraient commencer en Octobre 2025.

- Stationnement illégal sur l’Avenue des Ardennes

Des véhicules sont régulièrement stationnés sur l’espace piéton ou sur la piste cyclable sur l’Avenue des Ardennes. Des voitures se garent en partie sur la route ou le long du trottoir, obstruant totalement le passage des poussettes, des piétons et des cyclistes. C’est un problème très concret que le collège partage, des mesures supplémentaires ne sont pas prévues mais la situation particulière de cette rue vas être remonter au service constatateur. 

- Projet de skate-park, dragon des mers 

Depuis 2013, la création d’un skate-park est une demande récurrente des jeunes. Un espace à côté de la piscine avait même été pensé pour accueillir un dispositif. Sofia Severino est une nouvelle fois revenue à la charge pour défendre cet aménagement qui est vraiment directement dédié à la population, espace de pratique sportive mais aussi de cohésion sociale. Nous apprenons que le projet est appelé le loknesse Hutois, plusieurs sites sont “à l'étude” mais aucune ligne budgétaire n’est encore inscrite. 

- Gestion des déchets et toilettes publiques pendant les événements festifs de la ville

Lors des grands événements festifs organisés par la Ville, comme la fête du 15 août, nous constatons chaque année une forte affluence, ça nous réjouit d’une part mais ça soulève des questions importantes d’autres part surtout en matière d’hygiène publique et de propreté. Notamment le manque de poubelles et leur débordement. 

Par ailleurs, l’accès à des toilettes publiques propres et suffisantes dans la ville semble très insuffisant et c’est bien dommage pour un évènement aussi emblématique et annuel dans notre ville. 

La majorité nous a fait le détail de ce qui est prévu et hormis une deuxième remorque de sanitaire, rien n’est pensé pour améliorer la situation au prochain 15 août. 

- Demande de remise en marche de la fontaine de Place Saint-Séverin 

Cette fontaine, œuvre de l’artiste Halinka Jakuboswka, possède une valeur artistique indéniable et fait partie intégrante du patrimoine historique de notre ville.

Son emplacement au cœur de notre ville, dans la place Saint-Séverin qui est pleine de charme surtout en période  en été, entourée des cafés et commerces, en fait un élément central de la vie locale. Sa remise en fonctionnement permettrait non seulement de préserver cette œuvre, d’amener de la fraîcheur en période caniculaire, mais aussi de renforcer l’attractivité de cette place, qui est fréquentée par de nombreux passants, riverains et touristes. 

Malheureusement malgré l'atout patrimonial et artistique la fontaine est apparemment gravement dégradée et les coûts de réparation semblent extrêmement élevés. Au lieu de remettre cette fontaine en route, il est question de la végétaliser à l’avenir.  

 

Les points budgétaires 

- Déficit alarmant pour la régie sportive

La situation des finances de la régie sportive continue de susciter de vives inquiétudes, avec

un déficit de 200.000€ en 2024, malgré les 1,3 millions d’euros que la Ville y consacre chaque année. Ce montant pourrait même encore augmenter, entraînant un déficit structurel annuel proche de 1,5 million. 

Le problème ne vient pas des coûts de l’énergie, mais principalement de la piscine et du wellness, qui semblent être un puits sans fond pour les finances communales.

Bien qu’il soit impossible de changer le passé, la question des responsabilités doit être soulevée. Quant à l’avenir, nos conseillers ont regretté que le débat ne puisse pas avoir lieu au conseil communal, car les projections financières au-delà de 2025 n’ont pas été rendues accessibles aux conseillers, limitant ainsi la compréhension des implications financières pour la Ville. Deux points cruciaux restent aujourd’hui sans réponse : après un nouveau supplément de 2 millions d’euros en avril dernier pour terminer les travaux de la piscine extérieure (portant le coût total à 20 millions, soit le double du montant initial), le collège ne peut fournir

Aucune garantie que ce montant n’augmentera pas encore ; de même, on ne sait toujours pas pourquoi il a fallu attendre plus de 6 mois entre la réception provisoire de la piscine en septembre et la demande des 2 millions pour relancer les travaux, avec un impact inévitable de ce retard sur le coût total du chantier. Bref, ce dossier est loin d’être terminé et Huy en Commun restera très attentif à la suite des évènements.

- Modification budgétaire : toujours pas de trace des promesses de campagne de la majorité pantoufle

La majorité PS-MR a présenté la première modification budgétaire de la législature. Cette dernière était très attendue, puisque lors du budget le Collège avait renvoyé à cette échéance pour la concrétisation de ses engagements de campagne. Cependant, sept mois plus tard, toujours aucune trace des promesses tant attendues pour améliorer le quotidien des Hutois. 

Sur 22 pages, la moitié concerne des corrections techniques des exercices passés, et seule une somme de 50.000€ pour rénover les bornes à l’entrée du piétonnier (demande répétée depuis des années par nos conseillers) figure comme réelle nouveauté. Quant à l’affirmation d’un boni budgétaire, elle est trompeuse. En réalité, sans les prêts du Plan Oxygène, le budget serait en déficit de 6,7 millions. Face à l’absence de changements tangibles et de mesures pour améliorer la vie des Hutois, Huy en Commun a donc voté contre cette modification budgétaire plus pantouflarde que jamais.

- Soutien renouvelé au CPAS des conseillers Huy en commun 

Lors de l’adoption du point sur les comptes du CPAS, le groupe Huy en Commun via la voix de Sandrina Gaillard, a exprimé son soutien au CPAS et à son personnel, ainsi que ses craintes liées au cataclysme social annoncé par l’exclusion des chômeuses et des chômeurs de longue durée dès janvier 2026 et ce n’est pas le cirque qui s’est passé la semaine dernière à la Chambre qui nous rassure.

Avec une pression institutionnelle insoutenable qui est en train de faire imploser les CPAS

Des travailleurs sociaux à bout, qui étaient déjà à bout, submergés par des charges de travail incompatibles avec un accompagnement humain de qualité.

- Manque de soutien structurel aux mouvements de jeunesse hutois

À Huy, plusieurs mouvements de jeunesse accueillent chaque semaine des centaines de

jeunes, mais doivent souvent se débrouiller avec les moyens du bord. 

Les locaux sont précaires et ils ne reçoivent presque aucune subvention financière de la Ville. La seule aide récurrente qu’ils reçoivent consiste dans le transport annuel de leur matériel de camp par les ouvriers communaux. Récemment, ils ont appris que cette aide serait supprimée sans préavis, créant d’importantes difficultés organisationnelles et financières. Heureusement, suite à leurs explications, le collège a finalement décidé de maintenir cette aide pour cette année.

Cependant, aucune garantie ne peut être apportée pour l’avenir.

De quoi s’interroger sur les priorités de la majorité alors que des moyens colossaux sont dépensés dans des projets pharaoniques et que les employés communaux sont forcés à consacrer des heures pour des choses inutiles (comme la rédaction de PV ahurissants pour justifier les cadeaux faits aux officiels chinois).

Huy en Commun, par la voix de Rodrigue Demeuse, a donc insisté pour que le Collège prenne ses responsabilités et soutienne enfin dignement les mouvements de jeunesse sur le territoire de la Ville.

 

Démocratie 

- Ingérences chinoises

Nos conseillers communaux, par la voix de Samuel Cogolati, Rodrigue Demeuse, Grégory Vidal et Sandrina Gaillard, ont dénoncé l’opacité et la complaisance d’élus de la Ville de Huy vis-à-vis de la Chine. Après les révélations du Soir et de la RTBF sur de graves soupçons d’espionnage portant sur un ex-Bourgmestre et le refus d’une commission spéciale pour faire toute la transparence, ils ont demandé l’accès aux délibérations du Collège depuis 2012 et ont découvert pas moins de 27 rencontres officielles avec l’ambassade chinoise, bien loin des 5 reconnues par Christophe Collignon lors du conseil communal de mars dernier. 

Ils ont pointé une diplomatie parallèle, faite de cadeaux, de voyages et de réceptions sans aucun lien avec l’intérêt communal. Ils ont dénoncé l’effacement progressif des prises de distance avec le régime autoritaire, notamment face aux violations des droits au Tibet. Ils ont révélé une visite suspecte autour de la centrale de Tihange par des diplomates chinois, et des contacts avec l’Institut Confucius, pourtant banni sur nos campus universitaires. Ils ont encore souligné la dérive d’un simple pacte d’amitié avec une ville en particulier vers une influence politique beaucoup plus large et directe du Parti Communiste Chinois. Ils ont aussi rappelé les règles éthiques interdisant cadeaux et propagande aux élus hutois. Ils ont enfin proposé de renforcer le règlement intérieur pour protéger Huy des ingérences étrangères, ce qui a été rejeté par la majorité PS-MR, malgré le soutien de l’ensemble de l’opposition. Mais le plus choquant dans toute cette histoire, ce sont les milliers d’euros dépensés par les Hutois pour permettre aux élus de bénéficier de ces cadeaux à répétitions, notamment via le remboursement systématique des frais de transport et de logement vers Pairi Daiza ou des concerts à Bruxelles. Un simple regard aux délibérations reçues permet de chiffrer entre 10.000€ et 20.000€ en quelques années le coût pour les finances hutoises de ces dépenses sans aucun lien avec l’intérêt communal. Malheureusement, la plupart des questions de fond a été éludée par les membres du Collège. Seule certitude : le collège a bien été obligé de reconnaître l’absence du moindre investissement économique chinois à Huy, de même que l’absence de retour touristique pour la Ville. On s’interroge dès lors toujours sur l’intérêt pour la Ville d’avoir ainsi déroulé un tel tapis rouge à l’ambassade de Chine.

- Absence de consultation citoyenne pour la construction au Pré Libert : les riverains devront se satisfaire de quelques échanges informels 

Le groupe Huy en Commun soutient pleinement la volonté de construire davantage de logements sociaux. Le projet de 20 logements sociaux par MCL sur le site du Pré Libert répond à un besoin criant : de nombreuses familles sont actuellement en attente d’un logement décent, et les listes ne cessent de s’allonger. Il est donc évident que ce type de projet est absolument nécessaire.

Cependant, nous exprimons une inquiétude concernant l’absence de réactions officielles de la part des riverains dans le cadre de l’enquête publique. Or, nous savons qu’une pétition en ligne a rassemblé près de 500 signatures, ce qui montre qu’il existe bel et bien des préoccupations ou des interrogations sur ce projet dans le quartier.

Dans ce contexte, nous avons proposé un report du point et l’organisation d’une consultation des citoyens pour garantir une adhésion d’une majorité du quartier à ce projet. 

Sans surprise, une fin de non recevoir du collège a été adressée. On nous a répondu que des discussions informelles ont eu lieu et qu’aucune inquiétude ne subsiste, ce qui ne correspond pas aux retours que les riverains ont adressé à nos conseillers.

- Commission consultative climat 

Annabelle Rahhal a tenu à remercier l’échevin ainsi que le service environnement pour l’organisation de la commission dédiée à ce rapport. Ces moments d’échange sont précieux et permettent un dialogue constructif autour des enjeux cruciaux qui nous concernent tous.

Deux réflexions ont été portées au conseil communal :  

La première concerne le nerf de la guerre : les finances.
À l’horizon 2030, de nombreux efforts sont attendus, notamment dans les secteurs du transport, du tertiaire et de l’agriculture. Il paraît donc essentiel de renforcer notre action à leur égard. Cela pourrait passer par la mise en place de primes énergétiques ou écoresponsables ciblées, à destination des entreprises, des bâtiments tertiaires et des exploitations agricoles.
En ce qui concerne la mobilité, des mesures concrètes doivent également être envisagées. Le lancement d’un système de voitures partagées constituerait un premier pas important. De même, il nous paraît indispensable de réinstaurer la prime vélo, et pourquoi pas, de prévoir une prime spécifique pour les employés communaux. Les chiffres du rapport le montrent : la part des déplacements domicile-travail effectués à vélo ou en transport en commun reste très faible. Il est urgent d’agir.

Deuxième point : la rénovation du bâti résidentiel. On observe une augmentation significative des demandes de primes, ce qui montre l’intérêt des citoyens. Toutefois, les montants actuels sont faibles et plafonnés. 

En plus d'augmenter le montant de ces primes, comme nous l’avons déjà proposé dans le passé, nous proposons de renforcer notre collaboration avec le Guichet Énergie, afin de mieux accompagner les citoyens dans leurs démarches. Pour beaucoup, c’est surtout la complexité administrative qui freine l’accès aux aides.

Par ailleurs, nous souhaiterions pouvoir disposer de données plus actualisées sur les émissions de CO2. Celles dont nous disposons remontent à 2021, et nous ne connaissons donc pas l’impact réel des investissements réalisés ces quatre dernières années.

Enfin, Annabelle nous a invités, toutes et tous, à prendre pleinement la mesure de l’enjeu climatique. Il ne s’agit pas seulement de chiffres ou de rapports, mais bien de l’avenir que nous laisserons à nos enfants.
Le GIEC nous rappelle l’urgence : les conséquences du changement climatique – vagues de chaleur, précipitations extrêmes, fonte des glaces, s’intensifieront si nous n’agissons pas de manière résolue dès aujourd’hui. 

Vous le savez peut-être déjà : toutes les actions liées au climat sont interconnectées. On ne peut pas d’un côté distribuer des primes à la rénovation énergétique ou encourager l’isolation des bâtiments, sans, de l’autre, lutter simultanément contre les vagues de chaleur.
Cela implique de penser nos politiques de manière cohérente et transversale : végétaliser, désimperméabiliser, revoir les règlements d'urbanisme, soutenir les mobilités douces, encourager les initiatives citoyennes… Ce sont des facettes d’une même réponse globale face à l’urgence climatique.

 

Le vélo à HUY

- Retracer les pistes cyclables du Pont Père-Pire et mieux protéger les cyclistes

Depuis quelques années maintenant, des pistes cyclables ont été tracées pour monter sur le Pont Père-Pire. C’est un dispositif très apprécié des cyclistes qui améliore fortement leur sécurité. Mais elles commencent à s’effacer. Rodrigue Demeuse a dès lors demandé s’il serait possible de solliciter du SPW qu’il fasse retracer les pistes cyclables du Pont Père-Pire. 

Par ailleurs, certains automobilistes ont la fâcheuse tendance à « mordre » la piste cyclable à l’entrée du rond-point, ce qui est particulièrement dangereux pour les vélos. Ne serait-il pas possible de placer des petits blocs ou des plots pour les en empêcher et protéger les cyclistes ? 

En réponse, le bourgmestre a annoncé que le SPW avait été sollicité pour effectuer les aménagements mais aucune date n’avait été fixée à ce stade.

 

Quels accès vélos au pont Bauduin 

Benoit Dormal a rappelé que le SPW, sous l’impulsion de Philippe Henry, a construit de très belles liaisons Ravel vers le centre-ville. Il a laissé 2 options possibles pour le pont Bauduin. Pourquoi, de nouveau en Wallonie, avoir choisi l'option priorité absolue à la voiture en demandant aux cyclistes de s'arranger avec les piétons ? 

La vitesse du vélo, à cet endroit, est plus proche de celle des voitures que de celle des piétons. La mobilité douce, y croyons-nous vraiment ? 

Sans piste cyclable sur le pont, comment convaincre les Hutois de traverser Huy à vélo plutôt qu'en voiture ? Huy, ville de vélo a encore un peu de travail de connexion et de congruence dans ce choix d’infrastructures. Il est vrai que c’est une des artères automobiles de la Ville, le collège a préféré la tentative du trottoir partagé, quitte à rétropédaler dans un an. Affaire à suivre.