Retour sur le conseil communal du 3 novembre 2025

Retrouvez les interventions de nos conseillers et conseillères au Conseil Communal de ce 3 novembre 2025 !

Publié le 04 nov 25

Conseil conjoint Ville–CPAS : le CPAS, pilier de la solidarité à Huy

Après plusieurs années d’attente, nous avons enfin pu assister au conseil  conjoint Ville–CPAS. L’occasion pour Huy en Commun de saluer le rôle essentiel du CPAS de Huy, véritable pilier de solidarité et acteur incontournable de la dignité humaine. Le CPAS, c’est un service de première ligne qui accueille, écoute et accompagne chaque jour des personnes confrontées à des difficultés croissantes : crise du logement, pauvreté, problèmes de santé mentale, inégalités persistantes ou exclusions du chômage. Malgré la pression budgétaire et la surveillance du CRAC, le CPAS a maintenu et augmenté son cadre de personnel, notamment en première ligne et dans le service d’insertion socio-professionnelle, afin de faire face à l’augmentation des besoins. Le CPAS a également annoncé vouloir renforcer les partenariats avec la Coupole sociale, les associations locales et les CPAS voisins pour faciliter l’accès au logement et lutter contre le mal-logement, ainsi que soutenir les publics les plus fragilisés (enfants, étudiants, familles monoparentales, seniors, personnes sans-abri ou en surendettement). Mais les prochains mois s’annoncent extrêmement difficiles avec les exclusions du chômage et la suppression d’une série de subsides conséquents. Suppression d’activités importantes pour les enfants et les familles les plus démunies, explosion des demandes, agressivité… c’est un véritable tsunami qui va s’abattre sur les équipes du CPAS. Et ce, alors que les chiffres illustrent déjà aujourd’hui l’ampleur des besoins : +18 % de sollicitations en 4 ans, 997 bénéficiaires du revenu d’intégration (soit +10 % depuis 2019). Pendant ce temps, les effectifs du personnel n’ont augmenté que de 5 %. L’impact des futures mesures sur le budget du CPAS représente un coût supplémentaire d’1 million d’euros en 2026, et 1 million supplémentaire d’ici 2030. Face à cette galère, Huy en Commun a rappelé son soutien sans faille au travail de terrain mené par les équipes, rappelant que la solidarité est avant tout un investissement humain.

Taxe poubelle : + 48 % en six ans, sans réelle logique incitative

Sur la taxe poubelle, nos conseillers ont regretté la nouvelle augmentation importante de la partie forfaitaire votée par la majorité PS-MR : +11 € pour une personne, +16 € pour deux personnes, +21 € pour trois personnes. Cela représente une augmentation de 13 % cette année, après déjà +30 % sur six ans, soit 48% au total. Pour justifier cette augmentation, la majorité se réfugie derrière l’augmentation de la facture d’Intradel et l'obligation d’appliquer le coût-vérité. Le problème, selon Huy en Commun, n’est pas seulement le montant, mais la logique : tout augmente de manière quasi uniforme sans inciter les ménages à mieux trier. Un ménage qui sort sa poubelle deux fois par an paie la même chose qu’un ménage qui utilise la totalité du forfait. On aurait pourtant pu réduire la part forfaitaire et faire payer davantage les kilos supplémentaires. Autre incohérence : le nombre trop peu élevé de levées pour les déchets organiques (8 par an, contre 18 à Wanze ou Amay). Résultat : les gens renoncent à trier et mettent tout dans la résiduelle. En l’absence de commission qui aurait permis de faire des propositions alternatives, nos conseillers ont donc voté contre cette taxe, regrettant une occasion manquée.

Piste d’athlétisme : toujours pas de garanties, Huy en Commun vote à nouveau contre

Pour la cession du marché « auteur de projet » de la future piste d’athlétisme à la régie sportive, nos conseillers ont rappelé que leurs inquiétudes n’avaient pas été levées depuis le dernier conseil. Pire : entre-temps, le bourgmestre de Nandrin a confirmé dans la presse que sa commune comptait se retirait du projet, ne voyant aucun intérêt pour ses habitants. Cela remet dès lors en cause tout le plan de financement basé sur leur participation. De plus, contrairement à ce que le Collège affirmait, le point soumis au vote ne prévoit aucun soutien du service des travaux pour le suivi du chantier : la régie sportive devra tout gérer seule, comme pour la piscine — avec les difficultés que l’on a connues. Faute de garanties techniques et financières, et face au risque de répéter le fiasco d’AquaHuy, Huy en Commun a maintenu son vote contre. Info importante néanmoins : le permis vient d’être octroyé par le fonctionnaire-délégué.

Nouvelle taxe de séjour : une taxe incompréhensible qui manquera sa cible

Nos conseillers ont dénoncé la création d’une taxe de séjour que la majorité PS–MR présente comme anodine, mais qui est pour Huy en Commun incompréhensible et injuste. Incompréhensible pour une Ville qui affirme vouloir devenir touristique, attirer davantage de visiteurs et renforcer l’attractivité locale… tout en créant une taxe sur les touristes et sur les hébergements touristiques. Un non-sens pour nos conseillers. Injuste, car cette taxe, votée sans aucune concertation avec le secteur, va surtout peser sur les hôtels et gîtes déclarés, qui n’auront pas d’autre choix que de la payer et de gérer la charge administrative supplémentaire. Les Airbnb, eux, risquent de passer beaucoup plus facilement sous le radar, sans réelle garantie que la Ville puisse vérifier le nombre réel de nuitées louées. Résultat : la taxe rate sa cible et pénalise ceux qui jouent le jeu. Huy en Commun aurait pu envisager de soutenir cette taxe si les recettes étaient intégralement réinvesties dans le tourisme (infrastructures, office du tourisme, promotion). Mais rien ne garantit cet engagement dans le budget. Pour toutes ces raisons, Huy en Commun a voté contre cette nouvelle taxe.

Taxe sur l’absence d’emplacement de parking : un frein absurde à la rénovation urbaine

C’était décidément le conseil des taxes dénuées de toute vision politique ! Ramener de l’argent à tout prix dans les caisses, peu importe l’impact sur la Ville et ses habitants : tel semble être le crédo de la majorité PS-MR. C’est tout particulièrement le cas de la taxe sur l’absence d’emplacement de parcage, à laquelle Huy en Commun s’oppose fermement depuis toujours. Cette taxe digne du siècle dernier pénalise en effet les citoyens qui souhaitent rénover ou améliorer leur logement : transformer un vieux garage en pièce de vie ou diviser une grande maison en deux appartements de qualité peut coûter… 6.000 € si cela entraîne la perte d’un emplacement de parking. Pour nos conseillers, cette logique va totalement à l’encontre de la redynamisation du centre-ville et de la rénovation urbaine. D’autant qu’à Huy, 1 habitant sur 3 n’a pas de voiture. Cette taxe est aussi un frein pour ceux qui veulent réduire leur empreinte carbone : certains ménages souhaitent passer à une seule voiture, végétaliser devant chez eux et remettre du vert et de la biodiversité. Ils ne peuvent pas… sauf en payant 6.000 €. C’est absurde. Pour gérer l’urbanisme, on a déjà des règles d’urbanisme.

Redevance zones piétonnes : un outil qui mériterait d’être appliqué

Sur la redevance liée à l’usage des zones piétonnes, Rodrigue Demeuse a rappelé que ce type de mesure pourrait être utile… si seulement elle était mieux appliquée. Or, les faits parlent d’eux-mêmes : des voitures sont garées toute la journée sur la Place Verte, parfois même sur la Grand-Place, sans aucune réaction visible. Notre conseiller a donc demandé au Collège combien cette redevance rapporte réellement, sans réponse satisfaisante. Il a aussi questionné l’avancement du remplacement des bornes automatiques promises pour la fin de l’année afin de sécuriser définitivement les zones piétonnes. Là aussi, le projet semble être à nouveau reporté. 

Précompte immobilier : Huy, bientôt championne de Wallonie… des taxes

Rodrigue Demeuse a dénoncé la décision de maintenir à 3100 centimes additionnels le précompte immobilier, soit le deuxième taux le plus élevé de toute la Wallonie (la moyenne wallonne est de 2.584), à partir du moment où on augmente massivement l’IPP à 8,8%. Il s’agit en effet là aussi du taux le plus élevé de Wallonie. Huy deviendra donc la championne des communes les plus taxées de la Région, à la fois sur l’IPP et sur le précompte immobilier. Historiquement, ce taux très élevé au précompte se justifiait uniquement par la présence de la centrale nucléaire : impossible de faire une différence entre les contribuables, donc les Hutois payaient le même taux… mais en contrepartie, l’impôt des personnes physiques restait bas. Aujourd’hui, la logique est rompue : les habitants paient le précompte le plus élevé et vont aussi payer l’IPP le plus élevé. Rodrigue Demeuse a donné un exemple concret : pour un revenu cadastral moyen de 1.000 €, un ménage hutois paie 1.360,79 €/an à Huy, contre 1.216,01 €/an dans une commune au taux moyen wallon, soit 145 € de plus par an, simplement parce qu’ils vivent à Huy. « Les Hutois ne peuvent pas être victimes des deux côtés. Si vous augmentez l’IPP au maximum, alors le précompte doit redescendre », a estimé Rodrigue Demeuse.

Une augmentation choquante de l’IPP au taux le plus élevé de Wallonie !

Huy en Commun s’est opposé à l’augmentation de l’impôt des personnes physiques, qui représentera une hausse moyenne de plus de 70€ par an par contribuable hutois, et ce alors que Huy compte déjà parmi les communes les plus taxées de Wallonie. Bien sûr, les autres niveaux de pouvoir reportent des charges importantes sur les communes — il est à ce titre particulièrement cynique de la part du MR et des Engagés de se vanter de ne pas augmenter les taxes au Fédéral ou à la Région… tout en obligeant les communes à les augmenter localement. Les larmes de crocodile de l’échevin des finances, issu du MR qui impose ces politiques aux autres niveaux de pouvoirs, sont d’ailleurs difficilement justifiables. Mais si la situation est difficile, d’autres choix sont possibles ! D’autres communes, confrontées au même contexte, font ainsi des choix différents : elles réduisent leurs dépenses et n’augmentent pas l’IPP. À Huy, la majorité opte pour la solution de facilité : faire payer les citoyens plutôt que réduire les dépenses superflues. Des projets coûteux ont été lancés avant les élections — esplanade Batta, wellness, gestion communale du téléphérique… — et maintenant, on envoie l’addition aux Hutois. Résultat : 6,45 millions d’euros d’intérêts de dette par an à rembourser. Alors que Huy bénéficie depuis 50 ans de revenus gigantesques liés à la centrale nucléaire, les Hutois devraient profiter de la fiscalité la plus basse de Wallonie… pas être dans le top des communes les plus taxées. Des alternatives existent avant d’aller toucher au portefeuille des citoyens : réduire les dépenses inutiles et de prestige, optimiser les économies d’énergie, taxer les déchets du démantèlement nucléaire, revoir le fonctionnement interne (réceptions, collaborateurs, jetons de présence…).

2e modification budgétaire : un exercice de toilettage, sans changement de cap

Le collège a présenté la deuxième modification budgétaire. Un exercice qui ne contenait pas de nouvelles orientations politiques majeures : il s’agissait surtout d’un toilettage administratif, avec des ajustements liés aux exercices antérieurs et aux congés maladie. La seule bonne nouvelle : la Ville n’utilise finalement plus les 1,2 million € du fonds nucléaire. Mais le boni affiché reste théorique, puisqu’il n’existe que grâce au prêt de 6,7 millions € du fonds Oxygène. Nos conseillers ont attiré l’attention sur un enjeu préoccupant : les factures de gaz explosent dans certains bâtiments communaux (+ 15.000 € à la Maison Nokin, + 22.000 € aux Ateliers Heine pour un total de près de 70.000 € par an). Ces montants s’expliquent par une isolation catastrophique… et les travaux de rénovation, pourtant prévus, sont reportés. Investir dans l’isolation, c’est moins sexy qu’un téléphérique ou un wellness… mais c’est pourtant là qu’on économise vraiment de l’argent. Comme souvent, plusieurs projets annoncés disparaissent ou sont reportés (une bonne dizaine). Même les bornes des zones piétonnes, inscrites à la première modification budgétaire, ont disparu… Une très bonne nouvelle néanmoins : la recapitalisation du CHRH qui permettra à l’hôpital de continuer à se développer au service de la population.

Transparence démocratique : quand Huy diffusera-t-elle enfin les conseils communaux ?

Rodrigue Demeuse est revenu sur une demande récurrente : la diffusion en direct des séances du conseil communal sur internet. Il a rappelé que, durant la période du Covid, les séances avaient été retransmises en ligne et certaines vidéos avaient atteint plus de 1.000 visionnages, preuve que les débats intéressent les Hutois. Depuis le retour en présentiel, les citoyens ne disposent plus de cette possibilité. Ils doivent se déplacer physiquement à l’Hôtel de Ville, parfois avertis à peine une semaine avant la séance, et se contenter de quelques places assises. Notre conseiller a souligné que cette situation n’était plus acceptable en 2025, d’autant qu’un récent article du Soir indiquait qu’une commune sur trois diffuse désormais ses conseils en direct. Le Collège avait déjà évoqué la possibilité d’étudier cette diffusion lors de l’installation de la future Cité administrative. Rodrigue Demeuse a donc demandé où en était concrètement la réflexion. Pas d’engagement à ce stade de la part du Bourgmestre, qui a néanmoins affirmé que le collège n’aurait plus d’excuse pour ne pas le faire une fois installés à la cité administrative.

Sécurité du musée

Il y a quelques jours, des voleurs se sont introduits au musée communal pour y dérober quelques objets. À la suite de cette intrusion avec effraction, Grégory Vidal a interpellé le Collège afin de connaître les mesures prises pour éviter que de tels faits ne se reproduisent. Dispose-t-on des images des caméras de surveillance afin d’identifier les auteurs ? Il existait auparavant des barreaux sur les fenêtres du musée, à l’intérieur du cloître. Pourquoi ne pas les replacer afin de prévenir de nouvelles intrusions ? L’échevin Roba a rappelé que le musée est équipé d’un dispositif anti-intrusion. Malheureusement, lors du vol, ce dispositif a été arraché. L’urgence est de réparer ce dispositif. Le musée est, en partie, équipé de caméras mais qui ne sont pas, encore, mises en service. Rapidement, il faudra les connecter et, sans doute, étendre la couverture dans d’autres salles. Quant aux barreaux à l’intérieur, il faut voir si cela est possible car le musée est un bâtiment classé.

Halle des producteurs locaux

Notre conseillère Anabelle Rahhal a interrogé le collège sur l’état d’avancement du projet de la Halle de circuits courts à Huy. Le bourgmestre a reconnu que le projet prend du retard et que le subside obtenu ne couvre pas les travaux de rénovation du bâtiment. L’ASBL Devenirs, porteuse du projet, ne dispose pas des moyens nécessaires pour financer ces travaux, sur fonds propres. Actuellement, elle dispose d’un bail emphytéotique de 50 ans et la Ville de Huy aide l’ASB dans la recherche de solutions afin d’obtenir des financements complémentaires. Huy en commun s’inquiète de la pérennité du projet, qui est important par son impact sur l’économie locale et les circuits courts ! 

Bulles à verre et à vêtements à l’Espace Nature du Mont Falise

Benoit Dormal s’est fait l’écho des bénévoles du quartier Mont-Falise qui se demandent pourquoi des bulles à verre et à vêtements ont été placées, sans aucune concertation,  sur le parking de l’espace nature qu’ils entretiennent depuis près de 10 ans. Ce n’est sans doute pas l’endroit idéal. En outre, cela va augmenter le charroi dans cette rue. Selon l’échevin Roba, la Ville a dû répondre dans l’urgence car les bulles du parking de l’ancien hôpital Mont-Falise devaient être enlevées. Cela explique l’absence de concertation. Le nouvel emplacement est, selon l’échevin, le plus approprié pour l’ensemble de ce quartier.

Réaménagement des pistes cyclables de l’Avenue des Ardennes

Rodrigue Demeuse a relayé une proposition formulée par un commerçant hutois, Olivier Loumaye (Le Littéraire), visant à réaménager les pistes cyclables sur l’Avenue des Ardennes. Actuellement, malgré un nombre croissant de cyclistes, le parcours est peu sécurisé : entre le pont et la rue des Rôtisseurs, l’ancienne piste a été transformée en parking, et le tronçon menant au rond-point Saint-Rémy est occupé quasi en permanence par des véhicules. La proposition consistait à réinstaller une véritable piste cyclable sur la berme centrale, entre le rond-point Saint-Rémy et la Grand-Place, et à remettre en service le tronçon vers le pont, tout en créant des places de parking à l’arrière des cafés. La solution permettrait à la fois de sécuriser les cyclistes et d’ajouter des possibilités de stationnement. Notre conseiller a rappelé qu’une proposition similaire avait déjà été déposée il y a près de dix ans par Grégory Vidal. Il a donc demandé si le Collège avait étudié cette option, s’il avait pris contact avec la Région pour en vérifier la faisabilité, et où en était la remise en place de la commission vélo, qui pourrait utilement se saisir d’un dossier comme celui-ci. En réponse, le Bourgmestre a malheureusement indiqué que le dossier n’était pas étudié pour l’instant même s’il n’était pas fermé à l’idée. Nos conseillers ont donc plaidé pour qu’on en fasse une véritable priorité.

Task Force commerce

Grérory Vidal, membre de la Task Force commerce, a assisté il y a quelques semaines à la présentation de l’étude réalisée par le consultant extérieur AMCV. Il a demandé quelle  suite la Ville entend donner à ce diagnostic intéressant  sur l’état du commerce à Huy ? Il a regretté que l’étude n’envisage pas la Ville comme un tout mais la scinde en 2 rives. L’échevin Roba informe que sur base de cette étude, un cadre stratégique va être présenté tout prochainement à la Task Force. Ce cadre doit reprendre les actions prioritaires. L’une des premières actions concrètes sera la réalisation d’un guide détaillé pour tous les commerçants.

Projet de rénovation de la bibliothèque

Notre conseillère communale Anabelle Rahhal a interrogé le collège sur l’impact de la perte du subside concernant le projet de rénovation de la bibliothèque. Bonne nouvelle : la subvention UREBA est prolongée jusqu’en juin 2027, permettant de financer des travaux supplémentaires ; un nouveau marché public sera lancé rapidement, et le service Travaux de la Ville prendra en charge une partie du chantier. L’échevin a toutefois indiqué qu’il est encore difficile de préciser le calendrier et les montants exacts. Huy en commun restera attentif au suivi du dossier et rappelle que la bibliothèque est un pôle essentiel qu’il est important de voir aboutir sa rénovation ! 

Décorations de Noël

La période de Noël approche. Grégory Vidal s’est demandé si l’on allait réparer les décorations déjà présentes sur le territoire communal ? Le pont Roi Baudouin sera-t-il décoré cette année ? A-t-on prévu de nouvelles décorations afin d’embellir notre ville touristique durant cette période festive ? Il n’y a pas de budget pour acheter de nouvelles lampes. Par contre, l’échevin Housiaux nous a informé que les coffrets électriques des décorations de la rue Neuve et à Statte vont être révisés. Sur le pont, les pyramides où l’on place des fleurs en été pourraient servir de support à les illuminations.

Corridor vert & trame écologique

Entre Meuse et coteaux, Huy a un potentiel naturel exceptionnel. Mettons-le en valeur avec un vrai projet écologique structurant, en mettant en place une trame verte reliant ses espaces naturels, ses zones boisées et ses parcs urbains. Notre conseillère communale Anabelle Rahhal a ainsi interrogé le collège sur la possibilité de développer un corridor vert ou une trame écologique à Huy, afin de renforcer la biodiversité et la résilience face aux changements climatiques. Elle a rappelé que la Wallonie identifie déjà des liaisons écologiques d’échelle régionale, inscrites dans le Schéma de développement du territoire (SDT), et que ces cartes doivent être précisées au niveau communal. Le service Environnement a indiqué travailler actuellement sur le maintien de liaisons ponctuelles, notamment au niveau des parcs et des berges, mais a reconnu qu’une réflexion plus structurante nécessiterait une étude de faisabilité pour une planification durable.Notre conseillère plaide pour qu’une réflexion territoriale cohérente soit engagée, en collaboration avec le PCDN, Natagora et le Parc naturel, afin de préserver durablement les espaces verts et la biodiversité locale tout en améliorant la qualité de vie des habitants. Pourquoi ne pas inscrire cette ambition dans le futur Schéma de développement communal ?

Écharpe pour les conseillers communaux

En 2019, mais également en date du 3 février 2025, Grégory Vidal avait proposé — comme cela se fait déjà dans d’autres villes — de créer une écharpe pour les conseillers communaux, aux couleurs de notre ville et avec son blason. Il a toujours insisté sur le fait que chaque conseiller serait libre de l’acheter ou non, afin de ne pas imputer de coût supplémentaire au budget communal. La réponse du Collège reste négative.